Le fil de l'APRIL

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2025-07-01

  • 09:47 UTC Bilan du groupe Transcriptions : 12 transcriptions publiées en juin 2025

    Douze transcriptions ont été publiées au mois de juin 2025, ce qui correspond à 11 heures et 31 minutes d’enregistrements audio ou de vidéos.

    Docteur en informatique, auteur du blog BD Grise Bouille, mais pas que, membre de l’association Framasoft, membre du conseil d’administration de l’April, Gee tient une chronique tous les mois, dans l’émission Libre à vous !, intitulée « Les humeurs de Gee ».
    Dans sa chronique du 17 juin, Gee traite, et pour la quatrième fois nous rappelle-t-il,de l’IA.
    Il nous fait part de son expérience d’enseignant, identique à celles de ses collègues d’autres disciplines : « La quasi-intégralité des élèves ont toujours une fenêtre ChatGPT dans le navigateur, c’est devenu un outil aussi courant qu’un navigateur ». Selon lui, « il n’est plus question d’empêcher l’avènement de l’IA », « un aggravateur d’inégalités sociales, un accélérateur de paupérisation des classes populaires », mais de savoir « comment on continue à lutter pour l’émancipation, pour la justice, pour l’écologie, pour l’égalité sociale ».
    En conclusion de cette chronique intitulée « L’IA ne s’en ira pas », Gee pose une question et invite chacun d’entre nous à réfléchir à sa propre réponse durant l’été.

    N’hésitez pas à lire, voire relire cette chronique ainsi que toutes celles proposées par Gee dans l’émission Libre à vous !.

    Relisez les informations concernant le groupe Transcriptions de l'April et rejoignez-nous !

    La liste des transcriptions publiées au mois de juin 2025 est disponible sur le site Libre à lire.

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  • 08:20 UTC Interview April dans le podcast Projets libres !

    Walid Nouh du podcast Projets Libres ! nous a proposé de consacrer plusieurs épisodes de son podcast à l'April, son histoire, ses actions. Pour ce premier épisode, Walid a interviewé Jeanne Tadeusz, qui a été en charge des affaires publiques à l'April de 2010 à 2016, et Frédéric Couchet, délégué général de l'association.

    Écouter le podcast (1 h 15)

    Lire la transcription

    Quelques extraits :

    Jeanne Tadeusz : « Être un décideur aujourd’hui, c’est travailler sur énormément de sujets, on ne peut pas tout connaître. Être responsable des affaires publiques c’est faire un peu ce pont entre des problématiques qui nous intéressent, sur lesquelles on s’engage personnellement, en l’occurrence le logiciel libre, et ces décideurs. »
    Frédéric Couchet : « L’April s’est créée en 96. C’est à partir de 99 que nous nous sommes rendu compte qu’il allait falloir se mobiliser contre des projets de lois, notamment au niveau européen. Nous n’avions pas cette conscience-là. En fait, une des forces de l’association, c’est que nous nous sommes adaptés au fur et à mesure. Par contre, on avait ce positionnement très clair, ce positionnement que le logiciel libre est un enjeu de société, les personnes méritent la liberté informatique et on allait faire ce qu’on pouvait pour le faire connaître, en fonction de nos possibilités. »
    Jeanne Tadeusz : « Expliquer que parler de logiciel libre ce n’est pas que parler du logiciel qu’on utilise sur son ordinateur, c'est relier ça à des questions essentielles aujourd’hui : la question de la souveraineté, la question de la vie privée, la protection de nos données personnelles. »
    Frédéric Couchet : « On essaie d’aborder la diversité dans son ensemble, notamment par exemple, depuis de nombreuses années, les événements publics officiels de l’April sont organisés dans des endroits accessibles pour les personnes en situation de handicap...Dans l’émission de radio on le met aussi en œuvre dans les recrutements. Aujourd’hui, tout simplement, des gens se demandent comment favoriser la contribution de femmes ou autres, eh bien ça passe aussi par le vocabulaire, c’est-à-dire qu’il faut se montrer inclusif avec son vocabulaire, il faut aussi expliquer, pour accueillir le maximum de gens, qu’il n’y a pas besoin forcément d’une forte expertise, qu’il va y avoir un accompagnement, on précise même, dans certaines documentations, que l’accompagnement peut être fait par une femme si, par exemple, une femme souhaite être accompagnée par une autre femme. »
    Jeanne Tadeusz : « En tant que citoyenne, en tant que personne engagée, je trouve que les questions qu’on a traitées restent toujours d’actualité. On les a lancées, elles continuent d’exister, et on a peut-être pu, et je trouve ça finalement important, lever le voile dès le départ sur ces problématiques et, finalement, ça valide d’autant plus le combat de l’April de continuer à faire connaître toutes ces questions. »
    Frédéric Couchet : « Si des personnes sont un petit peu anxieuses par ce qui se passe dans l’informatique aujourd’hui, et elles ont raison, avec les GAFAM, les géants de l’Internet et autres, qu’elles sachent qu’une façon de traiter l’anxiété c’est l’action. À l’April, vous pouvez trouver différentes manières d’agir, ça peut être simplement transcrire des enregistrements, ça peut être participer à des événements, ça peut être faire des traductions, on a aussi un groupe qui s’occupe de traductions. L’action permet aussi de traiter d’anxiété donc n’hésitez pas à nous rejoindre. »

2025-06-30

2025-06-24

  • 10:36 UTC #251 - La Mouette et la bureautique libre - L'IA ne s'en ira pas - Interview avec Infini - « Libre à vous ! » diffusée mardi 17 juin 2025 sur radio Cause Commune

    Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

    Au programme de la 251e émission :

    • sujet principal : l'association La Mouette et la bureautique libre, avec Laure Patas d’Illiers et Régis Perdreau. Sujet animé par Laurent Costy
    • la chronique Les humeurs de Gee sur « L'IA ne s'en ira pas »
    • interview avec l'association Infini
    • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
  • 08:12 UTC Microsoft, un horizon encore indépassable pour les ministères sociaux ?

    En septembre 2023, le ministère du Travail justifiait le déploiement au sein de ses services de la suite Microsoft Office 365 en dérogation de la circulaire dite « Cloud au centre »1. Il évoquait, pour ce faire, des études conduites en 2020 qui démontreraient l'absence d'alternative à l'offre états-unienne. Après obtention de ces « études », l'April a obtenu communication d'éléments complémentaires relatifs à la recherche par les ministères sociaux « d'offres alternatives ». Lus ensemble, les différents documents obtenus semblent confirmer l'absence de stratégie politique globale et une situation dans laquelle Microsoft apparaît encore comme un horizon indépassable pour les ministères sociaux.

    Comme nous le relations à l'époque, les documents reçus pour justifier le déploiement semblent confirmer l'impression générale d'une décision politique de migrer vers les solutions Cloud de Microsoft, qui se justifierait, in fine, par la dépendance déjà bien installée aux solutions américaines…
    L'April a alors initié de nouvelles demandes CADA2 afin de comprendre si des travaux avaient été réellement poursuivis pour s'assurer de l'absence d'alternative justifiant la dérogation et pour en permettre l'émergence. Trois documents ont été communiqués en réponse.

    Télécharger les documents (.zip)

    Deux notes et une réunion en guise de travaux de recherche « d'offres alternatives » à celle de Microsoft

    Le premier document, datant de mars 2023, est l'avis, négatif, de la DINUM et de l'ANSSI3 à la demande « d'adaptation du périmètre de dérogation à la doctrine cloud pour les ministères sociaux », afin de poursuivre « le déploiement de la suite Office 365 au sein du ministère ».
    Le deuxième, d'avril 2023, est la réponse de la Direction du numérique des ministères sociaux (DGNUM), afin de justifier ce choix.
    Le dernier est le compte-rendu succinct d'une réunion de juin 2023 entre la DINUM, l'ANSSI et les ministères chargés des affaires sociales (MCAS dans le document). La conclusion de ce document indique une convergence des parties sur l'adoption d'une solution d'hébergement chez un « hébergeur de confiance » des solutions Sharepoint et Exchange de Microsoft, plutôt, donc, qu'un hébergement directement chez l'entreprise américaine.

    Il est intéressant de noter que, si convergence il y a eu, la DINUM et l'ANSSI, dans leur avis, signalaient que « s'engager auprès de Microsoft au motif qu'il sera possible de basculer sur une solution de confiance, ce que nous nous sommes toujours refusés à faire, envoie à Microsoft le signal que le critère de qualification SecNumCloud est une exigence "optionnelle" pour l'État, ce qui n'est pas le cas. Les autres acteurs industriels pourraient également s'en émouvoir ». Depuis, la principale solution « Cloud de confiance » basée sur les technologies Microsoft, évoquée dans les échanges, Bleu de Capgemini et Orange, est encore en cours de certification4. Ce qui interroge de fait sur la situation au sein de ces ministères depuis…

    Microsoft, un horizon indépassable ?

    Dans la continuité des « études » de 2020, la réponse de la DGNUM confirme que l'approche des enjeux semble prendre comme impondérable l'utilisation des technologies Microsoft. Ainsi, l'alternative envisagée à la solution Office365 ne porte que sur un scénario qui consisterait à « reconstruire une infrastructure on-premise5 pour mettre en place une solution de type Exchange 2019 ».

    Cela traduit également une vision strictement « territoriale » de la souveraineté, compatible avec l'usage continu des outils privateurs de Microsoft. Dans sa réponse, le secrétaire général de la DGNUM « considère […] que le déploiement d’Office 365 au sein des ministères sociaux constitue une véritable opportunité d’accélérer le développement d’une solution souveraine française, telle que Bleu, ou au moins européenne ».
    Dès lors que l'on considère la souveraineté comme la maîtrise des activités sur les réseaux informatiques, notamment en termes d'autonomie de décision, l'impasse que cette posture représente apparaît rapidement. Les logiciels libres, en garantissant les libertés d'audit, d'usage, de modification et de redistribution, consubstantielles à la mutualisation, permettent une approche beaucoup plus opérante de la « souveraineté numérique » pour l'État et l'ensemble des administrations.

    De plus en plus de grandes collectivités européennes, comme Lyon6, semblent l'avoir compris en annonçant leur volonté de mettre un terme à leur dépendance à Microsoft grâce à des logiciels libres.

    Le risque lié à l'absence de maîtrise réelle et continue des technologies logicielles sur lesquelles reposent les systèmes d'information a été illustré par Guillaume Poupard dans sa récente audition par la commission d'enquête du Sénat sur la commande publique. Dans le contexte géopolitique actuel de tension accrue entre les États-unis et l'Europe, il fait remarquer, au sujet des « offres hybrides » comme Bleu :


    « L'open source étant aujourd'hui mature – ce n'était pas vrai il y a dix ans –, il est possible, à condition de disposer d'ingénieurs qualifiés, ce qui est le cas, d'intégrer des technologies open source dans l'élaboration d'un produit robuste, efficace, sécurisé et immun aux droits américain et chinois. Tel est le pari que NumSpot est en train de gagner.
    Une telle offre peut-elle être qualifiée de souveraine ? Je pense que oui. Les offres hybrides que j'évoquais sont-elles souveraines ? De toute évidence, on ne parle pas du même type de produit, la principale différence tenant, à mon sens, non pas à la sécurité, mais à la disponibilité des technologies. Si, demain, les fournisseurs de technologies américains décident de couper l'accès à leurs technologies, compte tenu de l'évolution constante des outils et des mises à jour nécessaires à leur fonctionnement, les systèmes hybrides s'effondreront très rapidement, au bout non pas de quelques années ou de quelques décennies, mais de quelques jours, peut-être de quelques semaines.7 »

    « Y a-t-il un pilote dans l'avion ? »

    Il ne s'agit pas, pour reprendre les propos de la DINUM et de l'ANSSI, de « nier les difficultés auxquelles les services des ministères sociaux sont confrontés ». C'est-à-dire une situation de profonde dépendance à Microsoft qui justifie sa propre reconduction par l'importance des investissements nécessaires pour en sortir. L'enjeu, au delà des choix spécifiques et de la responsabilité – réelle – de telle ou telle administration, est bien celui de la mise en place d'une stratégie politique de « souveraineté numérique ». Dit autrement, il s'agit d'envisager le sujet non pas comme relevant de simples choix opérationnels au sein de chaque administration, mais bien comme une politique publique d'envergure à construire.

    À ce titre, les auditions conduites par la commission sénatoriale sur la commande publique sont éclairantes. Au gré de celles-ci, le rapporteur, Danny Watterbeld, exprimera à plusieurs reprises ce constat d'absence de stratégie politique par la formule rhétorique : « Y a-t-il un pilote dans l'avion ? »8
    Face à la directrice générale de l'École polytechnique qui a récemment fait le choix de migrer vers Office 3659, le président de la commission, Simon Uzenat, résume ainsi la problématique : « Donnons-nous les moyens de travailler à une alternative, parce qu'avec les choix que vous opérez nous entretenons cette dépendance », ce qu'il qualifie comme un dysfonctionnement des services de l'État10.

    De ce point de vue, la conviction de l'April reste que ce n'est qu'en mettant en œuvre une politique publique globale et ambitieuse, coordonnée à un niveau interministériel, passant par une priorité au logiciel libre et un soutien par l'investissement aux communautés et tissus économiques qui les font vivre, que l'on pourra répondre aux enjeux de « souveraineté numérique ». De toute évidence, on est encore loin du compte.

2025-06-23

2025-06-17

  • 08:44 UTC Réunion de bilan de la saison 8 de Libre à vous! et préparation de la saison 9
    27 Juin 2025 - 10:30
    27 Juin 2025 - 12:00

    Libre à vous !

    L'émission Libre à vous! de l'April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l'émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l'émission, quelques jours après l'émission en général.

    Réunion de bilan de la saison 8 et préparation de la saison 9

    Nous organisons une réunion de bilan de la saison 8 de Libre à vous ! et préparation de la saison 9 lieu vendredi 27 juin de 10 h 30 à 12 h. La réunion aura lieu en visio. Cette réunion est ouverte à toute personne qui souhaite assister, participer.

    Réunion pour :

    • faire un bilan de la saison actuelle de Libre à vous !
    • préparer la saison prochaine

    En attendant la réunion, n'hésitez pas à contribuer en signalant des points forts (ce qui vous plait), des points de vigilance/d'amélioration, des suggestions pour la saison 9. Vous pouvez le faire en complétant le bloc-notes.

2025-06-16

2025-06-12

  • 09:51 UTC L'April présente à Pas Sage en Steïr du jeudi 21 au samedi 23 août 2025 à Quimper
    21 Août 2025 - 00:00
    23 Août 2025 - 00:00

    Né du partenariat de deux événements, Pas Sage en Seine à Choisy-le-Roy et Entrée Libre à Quimper, Pas Sage en Steïr est fait pour toutes les personnes qui se posent des questions sur leur vie numérique. Il se déroulera du jeudi 21 au samedi 23 août au Centre des Abeilles à Quimper. Au menu : conférences, ateliers, install party1, projection du documentaire Lol : Logiciels libres, une affaire sérieuse. Le programme complet de l'événement est en ligne.

    Le conférences, « d'une trentaine de minutes pour ne pas s'ennuyer », seront retransmises en direct et en différé.

    À cette occasion, l'April participera avec deux conférences et un atelier.

    Interventions de l'April

    • Conférence « Internet et ses débuts », par Isabella Vanni. On associe souvent internet étant exclusivement l'apanage des hommes et pourtant les femmes y ont une place importante. Jeudi 21 août à 10 h 55
    • Atelier « Les jeux de Booky et de l'April ». Jeux autour du numérique sans le numérique. Jeudi 21 août de 15 h 35 à 17 h 35
    • Conférence « Quelles alternatives pour se libérer des GAFAM », par Bookynette. Que l'on soit une personne seule ou membre d'une association, il est bon de préserver ses données. Vendredi 22 août à 14 h 30
    • 1. Une install party ou fête d'installation en français est un événement en présentiel qui permet de trouver de l'aide pour installer un système libre ou des logiciels libres sur sa propre machine ou à les configurer s'ils sont déjà installés.

2025-06-11

  • 13:14 UTC L'April présente avec un stand aux Assises francophones de l'Art Libre mercredi 9 juillet à Neuchâtel
    9 Juillet 2025 - 13:30
    9 Juillet 2025 - 17:30
    Affiche des Assises francophones de l'Art Libre : 9-10 juillet 2025, rue Saint-Honoré 10, Neuchâtel. Plusieurs personnages s’épanouissent dans leur art (vidéo, écriture, musique, peinture, danse, photographie, street art…) autour d'un monument au C ouvert à gauche symbole du Copyleft, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Copyleft

    Les premières Assises francophones de l’Art libre, organisées par PVH éditions, auront lieu mercredi 9 et jeudi 10 juillet à Neuchâtel (Suisse). Deux journées riches en échanges, en réflexions et en rencontres autour de la création libre, de ses modèles économiques, de ses enjeux juridiques et de ses pratiques collectives.

    Le programme en bref :

    • Mercredi 9 juillet (journée payante : CHF 20, soit environ 21 euros, déjeuner inclus).
      Conférences, retours d’expérience, ateliers, exposition, stands et moment convivial au bord du lac.
    • Jeudi 10 juillet (journée gratuite et ouverte à toutes et tous).
      Table ronde, présentations de projets et projection du film Share Alike.

    Consulter le programme détaillé et réserver votre billet en ligne.

    À cette occasion, Vincent Calame, bénévole à l'April (chroniqueur dans Libre à vous !, développeur de la base de données des musiques libres pour les pauses dans l'émission…) tiendra un stand mercredi 9 juillet après-midi pour présenter les actions de l'April en lien avec l'art libre.

  • 09:25 UTC Libérer - Délivrer - Un escape game pour faire découvrir les logiciels libres au grand public

    Cette année, la 13ᵉ édition des Geek Faëris se déroulait les 6/7/8 juin 2025. Le village du numérique, composé de trois associations (April, Framasoft et Mozilla Firefox) proposait de nombreuses activités ludiques comme des jeux et des coloriages. Parmi les nombreux jeux se trouvait Libérer - Délivrer, un escape game à cartes pour faire découvrir les logiciels libres. Commencé par le groupe sensibilisation, fini par Bookynette et Echarp, testé à la librairie et à la rencontre du 30 mai dans les locaux de l'April par plusieurs membres (merci Fil, Eseyman, Nivopol, Christophe et Eric) il était prêt à rencontrer son public.
    Et ce sont donc les festivalières et festivaliers de cet incroyable événement sur l'imaginaire qui ont pu le découvrir et résoudre les différentes énigmes.

    Ainsi, des cartes représentant des associations comme l'April, Framasoft, Exodus Privacy, Wikipedia ou OpenStreetMap côtoient des cartes avec des solutions libres comme F-Droïd, Mastodon, Mozilla Firefox, Ublock-origine, VLC, PeerTube. Mais il y a aussi des énigmes à résoudre et des recherches de chiffres. Le jeu n'est pas parfait, mais il est fait avec Amour. Calcul, observation, attention et concentration sont primordiales pour réussir.

    Objectif du jeu: Les personnes qui auront les cartes en main, doivent réparer leur téléphone devenu extrêmement lent car elles ne veulent pas en racheter un neuf. (réparer, c'est mieux pour la planète!)... En partant de ce principe, c'est tout l'écosystème du Libre qui est découvert: les install parties, les bidouillages maison, le partage avec les copaines qui veulent aussi être "Libérer-Délivrer" .

    Avantage: les discussions qui suivent sont toujours passionnantes!

    Vous pouvez télécharger le jeu sur le site de l'association en différents formats: svg, svg figé, ou pdf.

    Règles du jeu:
    Le jeu Libérer – Délivrer se joue comme les jeux de société collaboratifs Unlock, eux même inspirés des escape games. Les personnes joueuses doivent résoudre une série d'énigmes pour sortir d'un lieu le plus rapidement possible.

    1. Préparation : Pour vivre l’aventure, il faut déjà trouver la carte 0, puis faire une pile des cartes restantes.
    2. Objectif : Le but du jeu est de faire découvrir les logiciels libres, la communauté qui les entoure et les alternatives aus services privateurs des GAFAM… il faut également résoudre toutes les énigmes dans un temps limité, généralement 60 minutes.
    3. Déroulement du jeu : Tout comme des les escape games, il faut découvrir les cartes et bien les observer. Chaque carte peut contenir des nombres bien visibles, des énigmes , des objets, des indices un peu cachés, ou être de simples lieux à explorer. Travailler ensemble permet de résoudre les énigmes et d’avancer dans l'aventure.
    4. Utilisation des cartes : Les cartes sont divisées en plusieurs types. Certaines cartes (dont le chiffre est sur rond vert) sont des énigmes qu’il va falloir résoudre. Les cartes dont les chiffres sont sur des pièces de puzzle (rouge ou violet), sont à associer avec d’autres cartes avec pièces de puzzle. L’association n’est possible qu’entre pièces de couleurs différentes, il suffit alors d’additionner les nombres entre eux pour obtenir une nouvelle carte.
    5. Détail : Pour éviter que la table soit ensevelie, certaines cartes comportent des nombres barrés, les cartes correspondantes doivent alors être placées dans la défausse.
    6. Astuce : Les cartes ont des nombres qui sont compris entre 0 à 100. Mais attention,il n’y a pas 100 cartes dans le paquet… par exemple la carte 68 n’existe pas et c’est fait exprès !
    7. Fin du jeu : Le jeu se termine lorsque toutes les énigmes ont été résolues ou lorsque le temps imparti est écoulé. Il est conseiller alors d’engager la discussion avec les personnes présentes autour afin de donner plus d’informations (si vous ne l’avez pas fait au cours de la partie).

      Pour toute question, suggestion concernant le jeu Libérer - Délivrer, vous pouvez écrire un message sur la liste de discussion du groupe de travail Sensibilisation. Il est également possible de s'abonner à cette liste, et ainsi envoyer ses messages sans passer par la mesure anti-spam.

2025-06-10